Contexte

4e session thématique spéciale des Nations unies sur l'eau et les catastrophes

Chambre de l'ECOSOC, siège de l'ONU New York (États-Unis)
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23 juin 2019
12:00 heures
Zurich (+02:00)

Impact

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Impact

Dans son discours d'ouverture, le professeur Türk a notamment souligné que peu de catastrophes sont entièrement naturelles. Nombre d'entre elles sont le résultat du changement climatique, en grande partie causé par l'activité humaine. Le groupe mondial de haut niveau sur l'eau et la paix a étudié de près le lien entre l'eau et la paix. Si l'eau est rarement une cause directe de conflit, elle accroît la fragilité des sociétés et favorise l'éclatement de conflits, en particulier dans les régions du monde caractérisées par leur diversité ethnique et sujettes aux conflits. C'est une raison supplémentaire pour renforcer les mécanismes de gestion adéquate de l'eau, y compris les systèmes de gestion des eaux transfrontalières. Ces systèmes constituent un instrument solide et éprouvé pour la prévention de certaines catastrophes liées à l'eau, telles que les inondations fréquentes, et pour l'atténuation des conséquences d'autres catastrophes liées à l'eau. Ils nécessitent une coopération, notamment le partage d'informations par les pays voisins qui partagent les bassins hydrographiques. Le financement des projets liés à l'eau dans ces zones doit être élargi. Une grande partie du financement devra être basée sur des fonds publics, mais une part croissante de financement privé est nécessaire. Ce dernier doit inclure des mécanismes tels que les "obligations bleues". Le financement n'est pas seulement une question d'argent, il nécessite une diplomatie de l'eau et surtout la création d'un "espace sûr" pour les consultations de pré-négociation afin de définir les risques et les moyens d'y faire face. Le Geneva Water Hub est actif dans tous ces domaines.

L'intégralité du discours du professeur Türk est disponible ci-dessous (min. 40).

http://webtv.un.org/meetings-events/watch/part-1-4th-un-special-thematic-session-on-water-and-disasters/6051721928001/?term=

Des photos de l'événement sont disponibles ci-dessous.

Les États membres des Nations unies (Indonésie, Japon, République de Corée, Mexique, Pays-Bas, Tadjikistan) et le Groupe d'experts et de dirigeants de haut niveau sur l'eau et les catastrophes (HELP) figurent parmi les coparrains, tandis que les agences de soutien sont l'UNDRR, l'OMM et l'UNESCO.

Laquatrième session thématique spéciale des Nations unies est proposée pour poursuivre le dialogue mondial et maintenir un niveau élevé de sensibilisation sur les questions de l'eau et des catastrophes parmi les États membres des Nations unies, afin de promouvoir les actions requises pour traiter la question. L'objectif premier de l'événement est d'aborder la question des événements extrêmes liés à l'eau, qui doivent être placés au cœur de l'adaptation au changement climatique et qui sont essentiels à la réalisation du développement durable. L'événement constituera une avancée concrète vers la mise en œuvre des agendas convenus au niveau mondial et deviendra un jalon pour les actions futures telles que la mise en œuvre de la Décennie d'action pour l'eau 2018-2028, y compris la Conférence des Nations unies sur l'examen approfondi à mi-parcours en 2023 et une réunion de haut niveau en 2021, ainsi que les processus de la Conférence des Parties à la CCNUCC.

Danilo Türk, ancien président de la Slovénie, président du Panel mondial de haut niveau sur l'eau et la paix et conseiller politique principal du Geneva Water Hub, aura l'honneur de prononcer un discours d'ouverture. Parmi les autres orateurs figurent S.E. M. Peter Mutharika, président de la République du Malawi, S.E. M. Filipe Jacinto Nyusi, président de la République du Mozambique, et S.E. M. Emmerson Mnangagwa, président de la République du Zimbabwe.

Le dépliant d'invitation est disponible ci-dessous.

La note de synthèse complète est disponible ci-dessous.